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Mini Boat Magazine
Wednesday, 22 September 2004
Gestion du sommeil : la course contre le reveil
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Savoir répondre à l'appel de Morphée au bon moment est tout un art qui demande une bonne connaissance de soi et une harmonie entre le corps et le mental. Pour pouvoir prétendre à la victoire, savoir gérer son sommeil est une donnée fondamentale et "tout un apprentissage ", selon Béatrice Noguès. Neurophysiologue à l'Hôpital Laënnec à Nantes, cette spécialiste de la question a vu défiler des générations de navigateurs comme Lalou Roucayrol, Armel Tripon ou Marc Thiercelin.

De plus en plus, les marins considèrent la question avec sérieux. La gestion du sommeil fait aujourd'hui partie intégrante de la recherche de performance. Mais savoir "apprivoiser" son corps, apprendre à l'écouter, demande patience et persévérance. Et si certains navigateurs se targuent de ne pas dormir pendant 72heures d'affilée, les études prouvent que c'est impossible. Ils dorment sans s'en apercevoir et là est bien le danger. Ne pas dormir, nuit à la performance physique et psychique. Lors d'une solitaire du Figaro, Catherine Chabaud, tellement éprouvée à l'issue d'une étape longue de six jours, s'est trompée de port à l'arrivée. Un bien faible mal quand d'autres foncent droit sur les cailloux. Les vacations radios se font parfois l'écho de drôles d'histoires à dormir debout comme celle d'un coureur en solitaire voulant passer la barre à son beau-père pour aller chercher les croissants. Il s'est réveillé en mettant les pieds dans l'eau.
Lors de la dernière Mini-Fastnet courue en double avec Didier Le Vourch, Aloys a lui-même fait un rêve éveillé. "Je barrais depuis longtemps sous spi de tête. Il y avait alors 15 nœuds de vent environ, on allait très vite. Pendant un court laps de temps, j'ai vu quelqu'un me tendre le Graal", raconte le navigateur.

Trouver les portes du sommeil

Ces hallucinations correspondent à des phases d'endormissement qui se déclenchent alors que le navigateur refuse de dormir. Se crée alors une distorsion de la réalité, prélude d'une perte de conscience. Pour les éviter, il convient d'apprendre à déceler ce qu'on appelle les "portes du sommeil".
C'est à Claudio Stampi, fondateur de l'Institut de recherche chronobiologique à Boston, que l'on doit ce terme. Il s'agit des instants propices à l'endormissement qui correspondent à des débuts de cycle. Ils ne durent que quelques minutes. D'où l'intérêt de savoir les repérer pour dormir peu mais bien et se réveiller en pleine forme. En recherchant ce nouveau rythme, le navigateur renoue en quelque sorte avec les racines de l'humanité car l'homme des cavernes aurait eu, selon des chercheurs, un sommeil polyphasique pour faire face à un environnement hostile.

Dormir par phases de 20 minutes
Les médecins conseillent de dormir par phases de 15 à 20 minutes pour une durée totale qui reste faible.
Alors qu'en règle générale, un être humain dort, lors d'une nuit normale, entre sept et huit heures, les navigateurs rompus aux techniques de gestion du sommeil se contentent de 4h30 et parfois moins. Tout un chacun pourrait d'ailleurs s'en satisfaire. D'ailleurs, il arrive que les hommes politiques s'essayent à cette méthode en période électorale. Car toute une partie de la nuit ne sert pour ainsi dire à rien, sauf à conduire vers le sommeil réellement réparateur.
Pendant la nuit, plusieurs types de sommeil se succèdent. Seuls le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal permettent de réparer respectivement la fatigue physique et de récupérer une capacité de décision. A eux deux, ils ne représentent que 45% du temps. Tout l'art de la gestion du sommeil consiste en fait à court-circuiter les périodes "inutiles".
En effet, pour atteindre les phases récupératrices, l'homme passe d'abord par le sommeil lent léger. Il dure 20 à 30 minutes après l'endormissement. Ce n'est qu'une heure et demie plus tard, que le sommeil paradoxal entre en scène.

Se mettre "en privation de sommeil"
Comment brûler la première étape ? "Au début de la course, le navigateur doit se mettre en état de privation de sommeil en veillant pendant environ 48heures", conseille Béatrice Noguès. Le corps s'adapte alors à un nouveau rythme.
A l'écoute de lui-même, le navigateur doit ensuite être attentif au moindre signal de faiblesse : coups de pompe, envie de café, bâillement, pour repérer les moments où il a le plus grand besoin d'aller dormir.
"Il enchaîne alors les périodes de 20 minutes où il s'endort rapidement et où il doit pouvoir se réveiller en forme. Mais il y a des phases où il ne faut absolument pas aller dormir. S'ils ne peuvent pas aller se coucher lors d'une période propice parce qu'il y a une manœuvre à faire par exemple, on leur demande d'attendre la porte d'entrée suivante", conseille Béatrice Noguès.
Dans ces conditions, pourquoi ne pas veiller avant le départ d'une course pour se mettre d'emblée en privation de sommeil ? "On demande aux coureurs de ne pas le faire. C'est dangereux. Mieux vaut partir en étant au maximum de ses capacités car le début d'une course, souvent stressant, requiert une attention soutenue".

A chaque course, sa gestion du sommeil
D'une course à l'autre, Vendée Globe, Solitaire du Figaro ou Mini-transat, la gestion du sommeil n'est pas uniforme. Selon Béatrice Noguès, le navigateur peut se permettre de dormir 4h30 par jour par épisodes de 20 minutes lors d'une Mini-transat. Sur la Solitaire du Figaro, les coureurs se contentent souvent de 2h30 par phases de 10 minutes. L'intensité du parcours qui traverse des zones de trafic intense, la proximité des bateaux, demande une vigilance accrue.
En double, le jeu consiste à harmoniser les cycles de sommeil des deux navigateurs, en espérant qu'ils soient compatibles. "Certaines heures : 23 heures, 1 heure et 5 heures du matin sont plus difficiles que d'autres. Il s'agit de les répartir entre les deux coureurs mais malheureusement, les duos se forment souvent au dernier moment", déplore Béatrice Noguès.
Car pour être efficace, la préparation demande du temps.

Électrodes ou actimètres, les méthodes pour se préparer
Pour se préparer, plusieurs formules sont possibles. Certains optent pour les électrodes. Placées sur chaque hémisphère du cerveau sur le menton et au coin de l'œil, elles enregistrent l'activité cérébrale, la tonicité des muscles de la mâchoire et les clignements de l'oeil. Mais, entre la location du matériel, l'assurance et la préparation, il faudra compter entre 2.200 et 3.000 euros. La méthode pratiquée à Nantes est moins onéreuse. Béatrice Noguès utilise des actimètres. Attaché au poignet en convoyages ou lors de courses préparatoires, il mesure les mouvements du navigateur et ses périodes inactives. Seulement voilà, le bateau lui aussi bouge. Pour obtenir un résultat exploitable, elle déduit du résultat les mouvements du bateau obtenus grâce à un autre actimètre installé à l'intérieur, au pied du mât. Une moyenne est établie à partir des mesures réalisées pendant cinq jours consécutifs et en condition de course. Elle permet de déceler les périodes récurrentes d'inactivité et de faire connaissance avec les fameuses portes d'entrée du sommeil.


Posted by miniboat at 5:49 PM MEST
Updated: Wednesday, 22 September 2004 5:51 PM MEST
Wednesday, 8 September 2004
Proto Vecteur Plus : un ete chaud et une victoire a la Chrono 6.50
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Après un podium bien mérité en Méditérrannée et une frayeur au large de Marseille suite à une collision à 15 nœuds avec un objet non identifié, Aloys Claquin et Didier le Vourch signe une belle victoire contre la montre à Lorient.

Pas de trêve estivale pour Aloys, le skipper du proto V+. Après une première moitié de saison en Atlantique, le bateau prend la direction de la Grande Bleue avec son alternance habituelle de coups de tabacs et de pétole.
Samedi 31 juillet : sous un soleil de plomb, départ de la 5ème édition de la Mini Med, course en double par étapes entre Port Camargue, Mahon aux Baléares, Ajaccio et retour.Après une bataille acharnée de virements sur le parcours de dégagement, Aloys et Didier le Vourch, son fidèle co-équipier sortent en tête et ne quitteront plus la première place. Victoire de la première étape !
Au sortir de la seconde étape entre les Baléares et la Corse, une place de second au classement général sanctionne leur régularité depuis le début de l'épreuve.
La troisième et ultime étape de la Mini-Med fut la plus déterminante de la course - car très tactique sur le choix des routes - et n'a pas failli à ses promesses : le suspense est resté intense jusqu'aux derniers miles et les rebondissements ont été au rendez-vous.
Tactiquement, les bateaux se sont séparés en trois groupes distincts. Aloys et Didier ont fait le choix de longer la côte, vers les îles de Hyères.
Tout au long de la course, le vent - faible et variable caractéristique de la Méditerranée, a privé les concurrents de sommeil en leur imposant d'incessants changements de voile.
Au final, le proto Vecteur Plus termine cette édition de la Mini-Med 6.50 sur le podium en 3ème position, un écart de seulement 3 minutes les séparant des seconds au bout de 700 miles de course et 6 jours et demi de mer !
Suite de leur périple méditerrannéen, le Triangle du Soleil, un parcours de 550 miles sans escale entre le Golfe du Lion et la côte varoise. Alors que notre duo caracolait en tête plusieurs heures après le départ, le bateau heurte à près de 15 nœuds un objet non identifié. Projetés violemment sur le pont, Aloys et Didier s'en tirent avec quelques contusions sans gravité. Un plongeon pour inspecter la coque ne montre pas de dégâts apparents. L'avarie se situe au niveau de l'axe du safran, complètement bloqué, les contraignant à l'abandon au large de Marseille. Au même moment, les media annonçaient l'apparition d'un banc de requins bleus dans la zone en question…
De retour dans l'Ouest, place à la Chrono 6.50 du 3 au 5 septembre, course contre la montre autour de l'île de Groix. Et là, une victoire bien méritée : Aloys et Didier terminent premiers du général au cumul des trois meilleurs temps réalisés au cours des 4 runs avec un total de 12 heures et 45 minutes. Le proto Magnen devance ainsi Inkzone, le proto d’Etienne Bertrand et le NZL 403 de Chris Sayer et David Raison.




 


Posted by miniboat at 7:28 PM MEST
Thursday, 8 July 2004
Didier Le Vourch : Sur terre et en mer, un bras droit de premier choix
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Aloys Claquin s'apprete a prendre le depart de l'Open demi-Cle avec son equipier, Didier Le Vourch. Discretion et efficacite caracterisent "Did", celui qui est egalement preparateur professionnel de Vecteur Plus. Arretons-nous un peu sur le parcours de cet homme de l'ombre, reserve a terre, batailleur sur l'eau.

Authentique, reserve, un brin introverti, Didier Le Vourch n'est pas de ceux qui parlent beaucoup. Avec une discrete efficacite, ce Finisterien du Nord, originaire de l'Aber Ildut, s'occupe de la preparation du prototype Vecteur Plus depuis l'avenement du projet en 2002.
Equipier atitre d'Aloys, le navigateur de 31 ans passe egalement une bonne partie de son temps en mer.
"A l'origine, je voulais etre marin de commerce mais la flotte francaise etant limitee, les debouches professionnels l'etaient aussi. J'ai alors integre une ecole de maintenance de bateaux de plaisance a Etel", raconte Didier. Apres sa formation, il est embauche en 1994 par une societe de location de bateaux a la Trinite-sur-Mer. Et comme les rencontres sont souvent a l'origine des grands projets, Didier fait la connaissance de coureurs specialistes du Mini et du Figaro. "Cela m'a donne envie de naviguer en solitaire. J'ai commence la regate", se souvient-il. Il passera les annees suivantes a faire des convoyages en solitaire pour le compte de cette entreprise.
Mais Didier s'interesse de plus en plus au monde de la course. Apres cette premiere experience, il se met a ecumer pontons et chantiers pour preparer des bateaux sur lesquels en general il embarque. Du Figaro au Mumm 30 en passant par le 60 pieds Open avec Jean-Pierre Dick ou Thierry Dubois, il accumule une solide experience tant en matiere de preparation qu'en matiere de navigation. Une experience qu'il met ensuite a profit sur le projet d'Aloys, rencontre a La Trinite-sur-Mer.

La rage de vaincre
Avec ses dix ans d'experience nautique supplementaire, Didier apporte a Aloys ses connaissances en tactique au contact des autres bateaux. Car la regate, il connait.
Champion de France de J 24, un navire de regate d'environ 7 metres, vainqueur du Spi Ouest France, le navigateur est egalement un fin connaisseur du match racing (course a deux bateaux sur le modele de la Coupe de l'America). Aloys, lui, se concentre davantage sur la navigation, l'etude des cartes marines et la strategie a plus long terme. Quant a la prise de decisions, elle se fait de maniere collegiale. "Il n'y a pas de hierarchie dans l'equipage. Les decisions sont prises a deux apres discussion", assure Didier.
Reserve a terre, l'equipier-preparateur n'en est pas moins hargneux sur l'eau . "En mer, Did se revele. Il a une volonte impressionnante de gagner et se donne les moyens d'y arriver. Avec le calme qui le caracterise, il m'a beaucoup appris", relate Aloys.

Du calme mais aussi de l'audace

Passionne depuis le plus jeune age, Didier a decouvert la voile lors de croisieres familiales estivales et ce, presque avant de savoir marcher ! Mais l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour naviguer, Didier l'a appris seul. "Mon premier bateau, je l'ai achete avec un copain a l'age de 15 ans. C'etait un Challenger, un bateau de 7,60 metres. Nous savions a peine lire une carte et faire le point. Cela nous a pas empeche de traverser la Manche pour aller en Angleterre ! Ce n'etait pas tres serieux, mais nous avons tout appris seul !". Un jour, Didier espere lui aussi faire de la course en solitaire en Figaro ou bien en construisant son propre prototype.

Palmares :
- Champion de France de J 24 au poste de regleur de voile d'avant (1998).
- Vainqueur du Spi Ouest France en First class 8 en 2000
- Champion de Bretagne en First class 8 en 1999
- Participation au Championnat de France de match-racing (1998 et 2000)
- Preparation et navigation sur Virbac, un 60 Pieds Open skippe par Jean-Pierre Dick lors du Grand Prix de Lorient, Grand Prix de Marseille et Regatta Rubicon.
- Tour de France a la voile (2 participations)
- 4eme a la Mini-Fastnet (1996)


Posted by miniboat at 11:56 AM MEST
Friday, 2 July 2004
Tanguy de Lamotte : l'architecte naval dans les starting-block
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Tanguy de Lamotte appartient à cette lignée de coureurs qui viennent se frotter à l'architecture navale en participant à la Mini-transat. A l'instar de Sebastien Magnen, double vainqueur de la course et de Jean-Baptiste Dejanty, Tanguy sort tout droit de la célèbre école d'architecture navale de Southampton.

Avec Cheekyta, le prototype rouge qu'il a lui-même conçu et construit, le skipper-architecte-constructeur ne cache pas ses ambitions : "être dans les cinq premiers en 2005".
Resté sur le quai en 2003, faute d'avoir été sélectionné à temps pour la Mini-transat, le coureur a rongé son frein. Tanguy en a profité pour peaufiner sa préparation.
Pour sa monture, le jeune architecte de 26 ans a opté pour un sytème de quille basculante qui peut coulisser d'avant en arrière sur plus d'un mètre. Cette technique est destinée à équilibrer le bateau en fonction de son allure. Autre innovation, le "canard". Placée devant le mât, cette petite dérive peut également s'orienter sur deux axes pour garantir un meilleur angle de remontée au vent. Prochain objectif : la conception et la construction, au début de l'hiver prochain, d'un nouveau mât en carbone, dorénavant autorisé par la jauge.

"Bouffeur" de milles
Toujours entre deux bateaux et deux courses, le champion d'Europe de Bénéteau 25 et vainqueur du Tour de France à la voile catégorie étudiant, a accumulé les milles ces dernières années que ce soit sur des bateaux de régates ou des navires de course au large.
Parallèlement, Tanguy est préparateur de bateaux et pas n'importe lesquels ! C'est à Southampton, sur les pontons, qu'il fait la connaissance d'une certaine Ellen MacArthur. A l'époque, la navigatrice prépare la Mini-transat. Tanguy lui donne quelques coups de main. Plusieurs années passent. Mais la jeune Anglaise inscrite pour le Vendée Globe n'oublie pas ses services et fait appel à lui pour préparer Kingfisher. Il intègre ensuite l'équipe de préparation de Playstation, un catamaran géant concurrent pour The Race.
Un bon tremplin pour monter demain et comme il l'espère son propre cabinet d'architecture navale.

Son plus beau souvenir de voile : Sa qualification en 2003 au départ de La Ciotat : 11 jours en solitaire sans pilote automatique où Tanguy a apprivoisé son nouveau bateau fraîchement construit et "beaucoup appris sur lui-même".
Sa plus grosse galère : C'est plutôt une grosse frayeur qui s'est heureusement bien terminée. Lors de la Sydney-Hobard, Tanguy navigue sur le maxi Nicorette. Le premier soir, l'équipage voit débouler une tornade qui grossit à vue d'oeil. Immédiatement, les voiles sont affalées. Le bateau à sec de toile se couche pendant 20 secondes, les barres de flèche dans l'eau, sous l'effet du vent. Dans ce laps de temps très court, la navigatrice du bord relèvera 98 noeuds de vent à l'anémomètre ! Il faudra ensuite réparer pendant 6 longues heures la grand-voile déchirée.




Posted by miniboat at 10:57 AM MEST
Friday, 25 June 2004
La Classe Mini se dote d'un nouveau site
Untitled Document Il était temps : la Classe Mini se dote enfin d'un outil de communication digne de ce nom. Ce site tout neuf, à l'ambition certaine et superbement réalisé par Christophe Guigueno, propose une masse d'informations à destination des coureurs mais aussi à leur public, voire même... aux sponsors ! L'actualité de la Classe, une rubrique sur les coureurs, les courses de la saison; tous les classements, des brèves d'actus courses, des liens, des petites annonces, albums photos, partenaires...
Au final, un site fonctionnel qui devra affronter l'épreuve du temps réel pour confirmer sa valeur ajoutée. C'est-à-dire proposer pendant les courses un vrai suivi des coureurs et des évènements avec une information vérifiée et validée. Mais il est vrai que la satisfaction de cette attente minimale dépend essentiellement des organisateurs de courses dont on ne peux pas louer exagérément l'obsession communicationnelle en la matière...

Posted by miniboat at 6:15 PM MEST
Thursday, 17 June 2004
Michel Mirabel : le papy de la Mini
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Sur le circuit, on le surnomme "papy Pogo"

A 53 ans, Michel Mirabel a quelques minis-transats dans les pattes. La derniere en date, c'est celle de 2003, qu'il n'a malheureusement pas termine pour cause d'echouage quelques milles avant l'arrivee. Malgre ce malencontreux incident, le quinquagenaire a encore de quoi inquieter les jeunes et fines barres du circuit. Avec deux places de second en 95 puis en 97 et une victoire lors de la Transquadrasolo de 1999, le skipper de Gwalarn a etale les milles en bateau de serie.
C'est a Paris, que ce " marin d'eau douce ", debute la voile sur le tard, a 35 ans. Michel aiguise son esprit de competition en faisant ses premieres armes sur des "micros", des navires de regate de moins de six metres. Quelques annees apres, il succombe a l'appel du large et des embruns.
" Un ami m'avait emmene sur son bateau et me parlait de la Mini-transat. Je trouvais ca fou de traverser l'Atlantique sur un bateau de 6 metre 50 !", se souvient-il.
Quand en 1993, le regatier assiste au depart de la Mini-transat, les conditions meteorolgiques sont mauvaises et le comite de course renonce a faire partir les coureurs en solitaire. Michel Mirabel embarque alors avec l'un des participants pour une premiere etape en double. Cap sur Madere.
Conquis, le navigateur s'aligne deux ans plus tard sur la course transatlantique.

Nouveaux horizons
Aujourd'hui, le marin de Locquimelic a de nouveaux projets en tete. Il travaille a la creation d'un veritable circuit pour des bateaux de 40 pieds (environ 12 metres).
" L'idee est de creer un niveau intermediaire entre le mini et le 60 Pieds Open (Ndr : les bateaux du Vendee Globe), ce dernier etant reserve a une elite ", explique le marin qui se fait actuellement construire un Pogo 40 au chantier Structures dans le Finistere sud. Si les organisations de course le permettent, il pourrait participer a la Route du Rhum ou a la Transat anglaise.
Creee par un groupe de regatiers, d'architectes et de constructeurs reunis en association, la jauge de la classe 40 doit permettre a des coureurs de participer a des courses au large en temps reel pour un budget raisonnable. " Nous esperons que le prix du bateau ne depassera pas 150.000 euros. C'est le prix approximatif du plus cher des prototypes de 6 m 50 ", precise Michel Mirabel.
Pour diminuer les couts, l'utilisation du carbone dans la coque ou les voiles high-tech ont ete interdites.
"Papy Pogo" va t-il alors troquer le 6-50 contre un 40 pieds ? Son Pogo 2 n'est pas a vendre. Mais selectionne d'office pour la Mini-transat 2005, Michel Mirabel ne sait pas encore s'il presentera Gwalarn sur la ligne de depart.

http://zou40.com/jauge.html


Posted by miniboat at 6:43 PM MEST
Updated: Tuesday, 29 June 2004 11:13 AM MEST
Wednesday, 16 June 2004
Marine Chombart : de la philo au Pogo
Untitled Document Quel patchwork ! La richesse du circuit mini tient en partie ? l'extr?me diversit? des profils de ses participants. On y croise de probables futurs pros, des amateurs-passionn?s qui ont presque tout largu? pour de plus vastes horizons, des femmes, des hommes, des jeunes et des "vieux loups de mer". Depuis quelques ann?es, le plateau s'internationalise donnant ? ce cocktail un aspect toujours plus bigarr?. Partons ? la rencontre de certaines figures de la classe.

Marine Chombart de Lauwe vient d'entamer sa premi?re saison en Pogo 2 avec en ligne de mire, la Mini-transat 2005. A 23 ans, la jeune femme, journaliste ? Voile Magazine, a largu? la capitale et jet? son sac ? La Rochelle " pour s'occuper de son petit bateau ". Un compagnon de mer qu'elle a construit de ses propres mains alors qu'elle n'avait "jamais tenu une perceuse de sa vie ".
" A l'automne, j'ai re?u le bateau en kit au chantier Structures ? B?nodet. Il fallait installer l'accastillage, faire l'?lectronique, la ferronnerie, etc. J'ai pris conseil ? droite et ? gauche. ?a vraiment ?t? une super exp?rience ! ", s'exclame t-elle avec une fra?cheur et un enthousiasme qui font plaisir ? entendre.
Aujourd'hui, le bateau flambant neuf, nomm? Mcom (comme Aime) est amarr? dans le port de La Rochelle, o? Marine s'entra?ne au sein du P?le France en solo ou en double. Elle b?n?ficie aussi des conseils avis?s des intervenants de Voile Solitaire 17. L'association rassemble des coureurs issus de diff?rents circuits de voile ? La Rochelle.

Du r?ve ? la r?alit?
Tout a commenc? en septembre 2001. Une licence de philosophie en poche apr?s des ?tudes studieuses en K?gne-Hypok?gne, Marine r?ve de naviguer avec un grand N. Bien s?r, elle n'en est pas ? ses premiers bords. Depuis son plus jeune ?ge, elle navigue dans des ?coles de voile, comme stagiaire puis comme monitrice ? l'archipel de Br?hat. Elle attaque ensuite des courses ?tudiantes et des r?gates ? droite et ? gauche en habitable. Mais Marine veut aller plus loin...
Pour le salon nautique du Grand Pavois, la jeune parisienne d?barque ? La Rochelle. Coup double ! Marine rencontre son futur employeur, Voile Magazine, qui organise des essais de bateaux et tombe nez et ? nez avec un Pogo. " Je me suis dit, c'est le bateau qu'il me faut ! ". S?duite par le c?t? aventure de la Mini-transat, elle c?de ? l'appel de ses r?ves et d?cide de monter un projet. Pour participer ? l'?dition 2003, les d?lais sont courts. Alors, elle r?gle les compteurs sur 2005.
D?couverte de la navigation en solitaire, cours de m?t?o, recherches de partenaires, pr?paration technique et physique... l'emploi du temps est charg? d'autant que Marine continue ? travailler pour Voile Magazine.
Prochaine ?ch?ance : l'Open Demi-cl?, ? laquelle " la skipette ", - comme elle se nomme elle-m?me - participera en double avec son p?re, qui a su lui transmettre le "virus"...

Son plus beau souvenir de voile : Un passage du Raz de Sein de nuit illumin? par une lune rousse. C'?tait sa premi?re nav' de nuit.
Sa plus grosse gal?re : La select' 6-50, course difficile et vent?e, en mai dernier. Marine a d? abandonner en raison de son pilote qui l'a l?ch? au bout de trois heures. C'?tait sa premi?re course en solitaire.

Prochaine rencontre : Michel Mirabel, "le papy de la mini"


Posted by miniboat at 7:03 PM MEST
Updated: Tuesday, 29 June 2004 11:09 AM MEST
Tuesday, 4 May 2004
Select 6.50 : un d?but de saison muscl?
Untitled Document Premi?re course de la saison avec la Select 6.50 au d?part de Pornichet le 30/04 et deux records d?j? battus par le nombre de participants (68 inscrits) et le nombre d'abandons. Pas moins de 35 concurrents victimes d'avaries en tous genres ont jet? l'?ponge. Aloys n'?chappe pas ? la s?rie noire avec un accrochage muscl? qui provoque un trou dans l'?trave. Mais son excellent d?part, 4?me au sortir de la Baie de La Baule, augure quelques belles batailles en perspective. Cette ?dition aura connu sa vedette am?ricaine avec la pr?sence de Bruno Peyron qui aura perdu pour l'occasion 31,5 m?tres de coque en sautant d'Orange II ? son Pogo 2 "Mini Explorer". Affichant sa volont? d'un retour aux sources en programmant sa participation ? la Transat 2007, il est n?anmoins contraint ? l'abandon ? la suite d'un probl?me de pilote.

Revue de presse Select 6.50

SeaSailSurf : Corentin Douguet m?ne une flotte de minis h?ch?e menue
Adonnante : Corentin DOUGUET vainqueur de la Select 6.50 tr?s muscl?es
SailOnline : SELECT 6.50 ? PORNICHET Corentin Douguet : retour gagnant
Yachting Universe : From the Maxi to the Mini...
Yachting Universe : Clemency Williams' secures sponsor for 2004 and begins training in France (la copine de Nick Bubb)
Yachting World : Peyron downsizes
The Daily Sail : Carnage in the Mini


[Translate] with Altavista BabelFish





Posted by miniboat at 1:40 PM MEST
Updated: Friday, 14 May 2004 10:47 AM MEST
Thursday, 29 April 2004
Un mat carbone style Millenium pour Vecteur Plus II
Untitled Document

Le départ de la Select 6.50 2004 est donné ce vendredi à Pornichet : l'occasion de voir les forces en présence et les choix technologiques qu'ont osé cet hiver quelques audacieux skippers en quête de performances. Aloys Claquin fait partie de ceux-là avec son nouveau mât carbone inspiré du Millenium des Class America. Un article de Christophe Guigueno dans SeaSailSurf explique, illustrations à l'appui, les secrets de fabrication.

Aloys Claquin : "Un mât aile, un mât Millenium et un tube traditionnel en carbone" pour la première course mini

SeaSailSurf - 26/04/04

 


Posted by miniboat at 1:10 PM MEST
Monday, 19 April 2004
Des regles du jeu propices a l'innovation
Document sans titre Comment expliquer que la classe mini soit le siege d'autant d'innovations techniques ?

Dans la classe 6.50, la liberte laissee par la jauge est propice a la creativite, a la recherche et a l'innovation.
La taille du bateau et des budgets moins astronomiques qu'en 60 pieds Open permettent aux coureurs de mettre le pied a l'etrier et d'essayer de nouvelles techniques.
" Par sa petite taille, le mini permet de faire des tests plus facilement ", reconnait l'architecte Jean-Marie Finot. Se tromper sur un proto 6.50 est moins onereux que sur un 60 pieds Open.
Ils sont d'ailleurs nombreux les architectes navals en herbe ou les skipper-constructeurs a s'essayer et meme a lancer leur carriere sur le circuit mini.
" Pour les architectes navals, cette course est un moyen pour se faire connaitre aupres des autres coureurs. Et puis le mini est un bateau sympa a dessiner ", assure Guillaume Verdier, un architecte naval qui travaille notamment avec Yves Parlier.
Pierre Rolland, architecte du bateau de Bernard Stamm, vainqueur du dernier Around Alone (rebaptisee 5 Oceans), a ainsi realise son premier bateau de course pour la mini. Meme chose pour Sebastien Magnen, diplome de la celebre ecole d'architecture navale de Southampton, qui travaille aujourd'hui dans un cabinet specialise.
Et l'architecte Guillaume Verdier de conclure : " Le mini, c'est une bonne plate-forme d'essai ".



Posted by miniboat at 9:26 AM MEST
Updated: Tuesday, 29 June 2004 11:09 AM MEST

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